La tristesse du figuier...
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- Création : vendredi 8 mai 2015 07:08
- Mis à jour : vendredi 8 mai 2015 07:31
- Publication : vendredi 8 mai 2015 07:08
- Écrit par MedSouilah
- Affichages : 1991
Les anciennes constructions de la ville de Jijel, s'effondrent, et avec elles c'est tout un mode architectural et une culture qui disparaissent. Ces maisons, modèles d'ingéniosité et de goût, font partie des vestiges matériels du passé, devenues avec le temps qui passe, trop modestes, voire déjà en décrépitude.
A travers cette image de notre ami, Noureddine Kiniouar, située rue Didouche Mourad, une ancienne habitation, un précieux vestige, qui sera bientôt plus qu'un souvenir... Un arbre est né au premier étage, donnant encore de l'espoir, avec ce joli tableau, que nous avons surnommé: La tristesse du figuier...
Les jours de calme, le figuier était une caravelle de jade pétrifiée, qui se balançait imperceptiblement, attachée à un mur noir qu'éclaboussait de vert la marée du printemps.
Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier ! Je te promets des luttes et un grand combat solitaire contre un être sans corps. Je te promets une course de taureaux et une blessure et une ovation. Je te promets le choeur des amis, la chute du tyran et l'écroulement de l'horizon. Je te promets l'exil et le désert, la soif et la foudre qui coupe en deux le rocher: je te promets le jet d'eau.
Photo: Noureddine Kiniouar
Petit poème: Liberté sur parole: Octavio
Commentaires
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