Retour en douce des parkings improvisés.
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- Création : mardi 9 juin 2015 15:57
- Mis à jour : dimanche 14 juin 2015 00:01
- Publication : mardi 9 juin 2015 15:57
- Écrit par MedSouilah
- Affichages : 4194
À la lecture des comptes-rendus de presse sur les déclarations de responsables du ministère de l’intérieur et des collectivités, d’aucuns croyaient que cette année, l’été sera beaucoup moins contraignant que les précédents en matière de «dictature de la délinquance». Malheureusement, les premiers signes commencent à démentir ce vœu le plus cher actuellement pour les citoyens et les estivants arrivant de l’arrière-pays. Du côté de la plage Kotama dans la ville de Jijel, les visiteurs d’un week-end des autres wilayas, transportés à bord de bus ou de voiture, commencent à goûter à la dure réalité qui les attend : des arnaques en bonne et due forme. Le moindre véhicule – particulièrement s’il n’arbore pas un «18» sur sa plaque d’immatriculation, est sommé de versé la somme de 100 , voire 200 dinars pour stationner… sur le bord de la voie publique.
A Ras-EL-Afia, près du phare éponyme, des jeunes se sont improvisés gardien d’un parking aménagé par la collectivité : coût exigé, 100 dinars ! Des faits similaires sont signalés, ici et là au niveau des communes côtières comme Sidi Abdelaziz, Jijel, El Aouana et Ziama Mansouriah.
A Jijel, les fameux «para-baisers», ces parasols avec deux chaises, préparés spécialement aux couples d’amoureux, longent toujours le rivage de la plage Kotama, et personne ne semble pouvoir les inquiéter, même en hiver puisque le décor est le même durant toute l’année.
Tarif exigé : 500 dinars. Une situation d’installation de parasols qui est par ailleurs signalée à Sidi Abdelaziz sur la côte Est de la wilaya. Beaucoup espèrent que les prochains jours démentiront cette appréhension qui commence à prendre forme sur le terrain avec une réaction énergique. Le cas échéant, c’est un remake de l’anarchie des souffrances estivales des années passées.
Fodil S.
Lire également: URGENT: Le cauchemar des plages continue...
Commentaires
Vous n'avez pas compris que les autorités nous jouent de la flûte.
Vous pensez franchement qu'ils vont nous débarrasser de cette vermine qui rackette les estivants.
Les autorités les protègent. Elles ont peur de ces merdeux. Elles sont mêmes complices car en fermant les yeux sur ces agissements, elles achètent la tranquillité et la paix sociale.
J'appelle ça de la FAIBLESSE.
Quand le pouvoir devient faible à ce point, c'est qu'il n'est pas loin de sa chute... et ça risque de faire mal.
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