Jijel / le front de mer de KOTAMA Silence ……on squatte
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- Création : dimanche 5 juillet 2015 15:35
- Mis à jour : dimanche 5 juillet 2015 15:41
- Publication : dimanche 5 juillet 2015 15:35
- Écrit par MedSouilah
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Après la rupture du jeune , les terrasses des cafés et des buvettes notamment ceux longeant le front de mer de Kotma sont prises d’assaut par une nuée des citoyens qui veulent siroter un café ou savourer une boisson fraiche au bord de mer après une journées ramadhanesque caniculaire en ces temps de grandes chaleurs ..En effet lors de notre virée quotidienne nocturne à ce front de mer censé etre la vitrine attractive du tourisme Dans la wilaya de jijel nous avons été désagréablement surpris par l’état des lieux déplorable qui prévaut au niveau de cet endroit qui fut jadis la fierté de la ville de YEMA MEZGHITEN : les squatteurs sont de retour .A cet effet en dépit des instructions du ministère de l’intérieur et des collectivités locales concernant la gratuité de l’accès à la plage et lutte contre ces hors de la loi force est de constater que l’anarchie s’installe d’une manière ostentatoire .
Tirant profit de la passivité des services compétents pour ne pas dire…… autre chose , ces squatteurs dressent leurs étals de fortune pour vendre n’importe quoi et n’importe comment .on trouve des mehdjeb , du thé , des brochettes ,et même des sandales et souliers .Ainsi le front de mer de kotama qui n’a rien à envie à celui d’ABOU djaffer de la ville de SOUSSE EN TUNISIE s’est transforme une vraie « Dlala « qui porte atteinte à l’image de marque de ce front de mer qui constitue le coin de prédilection des milliers d’estivants en quête de moments et de détente au bord de mer . pis , lors de notre passage dans ce coin avant-hier , nous avons été sidéré par une scène d’une extrême absurdité aux environs d’une heure du matin : un gérant d’une buvette qui à l’aide d’un marteau piqueur en train de faire une fosse sur l’esplanade qui est un espace public causant des bruits assourdissants au su et au vu……. de tous alors qu’un autre était en train de réaliser des travaux de ferronnier pour installer une scène sur le sable sous le regard médusé des passants . Pour combler le décor de ce spectacle tragico-comique en ces temps ou la logique de « TAG ALEMEN tag » est en passe de devenir le mode de gouvernance par excellence de certains de nos élus qui veulent rester en bonne odeur de sainteté avec les citoyens .Echéances électorales obligent. Lors de la deuxième session de l’assemblée populaire de wilaya qui s’est tenue récemment, le wali n’est pas allé par quatre chemins pour dire sa vérité : Certains maires sont complices concernant la prolifération du commerce informel car ils refusent de faire appel à la force publique pour déloger ces squatteurs qui malheureusement imposent leur diktat .Face à ce calvaire qui a trop duré des riverains avec lesquels nous nous somme entretenus , interpellent le premier magistrat de la ville pour mettre un terme à cette « anarchie organisée » et par conséquent remettre de l’ordre dans cet endroit fortement fréquenté par les familles en quête d’un coin intime et respectueux .En attendant l’écoute , le carnaval péjorativement parlant s’installe à Kotama .
BMC
Commentaires
Pour la réunion de l'APW cela ne présage pas d'un bon été , ce que j'ai compris le wali rejette la balle de mettre de l'ordre dans le camp des élus , en clair il dit c'est pas à moi de déloger les squatteurs c'est à vous de le faire , quitte à faire appel à la force publique. Personne ne veut s'impliquer pour remettre de l'ordre à Jijel , si les élus sont complices dans cette anarchie , pourquoi le wali ne veut pas prendre les dispositions nécessaires étant donné qu'il est le 1er magistrat de la wilaya , il a tous les pouvoirs pour le faire ,il est le 1er représentant du gouvernement et de l'état à jijel.
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