La difficile adaptation
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- Création : jeudi 9 juillet 2015 18:46
- Mis à jour : jeudi 9 juillet 2015 18:48
- Publication : jeudi 9 juillet 2015 18:46
- Écrit par MedSouilah
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Impact n Conséquence des nouvelles dispositions fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire : de nombreux véhicules sont restés à quai au port de Djendjen (Jijel)… Tout en indiquant s’être mise au diapason de la nouvelle réglementation, l’Entreprise portuaire parle même d’un bien pour un mal. En effet, cette situation, tout en n’ayant aucun impact significatif sur le chiffre d’affaires de l’Entreprise portuaire, a permis une meilleure fluidité lors de l’évacuation du port dont les espaces ressemblaient à une fourmilière, encombrés de matériels et de marchandises diverses (bois, blé, tubes, rouleaux en acier, ciments conditionnés dans des big bags, engins). En chiffres, moins de 98 000 véhicules, tous types confondus, ont été débarqués au port à la date du 25 mai dernier, contre 127 250 à la même période de 2014, a appris l’APS auprès des responsables de l’Entreprise portuaire (EPJ).
La cadence d’évacuation qui était de 3 000 véhicules par jour en moyenne est actuellement de l’ordre de 600 à 900 véhicules quotidiennement, indique-t-on du côté de l’Entreprise portuaire. Le port de Djendjen, qui a entamé le premier trimestre de l’année 2015 avec une hausse appréciable du trafic portuaire, évaluée à + 11% par rapport à la même période de l’année écoulée, prévoit, et c’est là le revers de la médaille -une baisse des importations, notamment pour ce qui est du trafic de véhicules dont l’entreposage contribue, dans une large proportion, au chiffre d’affaires de l’entreprise, affirment ses responsables. Dernier port commercial construit en Algérie après l’indépendance, considéré comme le plus important ouvrage portuaire en Méditerranée en termes d’espaces et de tirant d’eau, Djendjen, une infrastructure reconnue performante, essaie malgré tout de s’adapter à cette conjoncture par l’amélioration des rendements portuaires en offrant des prestations de qualité aux clients en vue de capter d’autres types de trafics, font savoir les gestionnaires. Selon les mêmes sources, la durée de consignation du port qui était, par mauvais temps, de 40 à 50 jours, a été réduite à neuf jours. Cette nouvelle donne permet de booster les activités de cette installation portuaire dont le trafic est passé de 2,74 millions de tonnes en 2010 à plus de 4,57 millions de tonnes à fin 2014. Ce port entend consolider ses acquis avec les différents programmes d’investissements initiés, pour augmenter ses capacités de manutention et d’entreposage des marchandises et la réalisation de terminaux spécialisés.
L. S.
Commentaires
En effet, investir des fortunes pour mieux accueillir les bateaux chargés de produits importés ne fait qu'appauvrir l'algerie......dont la population ne fait que consommer les ressources tirées de la vente des hydrocarbures.....
Je crois comprendre que l'Algérie met des barrières pour réduire les importations ....sans un réel succès.
Bonne journée
Sauf moi !
Salut noureddine.
Comment fais tu pour bouger .....sans ton beau , gros 4x4 Coréen?
Foughali
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