Hébergement universitaire à Jijel: Un déficit de lits dans les résidences pour filles
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- Création : jeudi 17 septembre 2015 18:54
- Mis à jour : jeudi 17 septembre 2015 18:55
- Publication : jeudi 17 septembre 2015 18:54
- Écrit par MedSouilah
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Les responsables des œuvres universitaires ont du, pour gérer cette situation, installer un autre lit des les chambres des résidentes.
En dépit d’une capacité théorique de 12 500 lits, qui parait être largement suffisante pour héberger les étudiants dans les résidences universitaires, à Jijel, des difficultés sont cependant rencontrées pour trouver une place d’hébergement pour les filles. Pendant que les étudiantes n’ont pas encore achevé leur inscription dans les cités universitaires, à Tassoust 1 et 2, deux résidences pour filles, situées au niveau du campus du même nom, on s’affaire à trouver des solutions au sureffectif constaté.
Selon des échos, la capacité de ces deux résidences, initialement de 2000 lits chacune, a été dépassée pour faire face au besoin d’hébergement des étudiantes. «On a du ajouter un lit dans certaines chambres pour faire face à cet aléa, cette solution nous a permis de dégager 800 lits supplémentaires», reconnait, Bendaira Boualem, directeur des œuvres universitaires de la wilaya de Jijel et plus jeune responsable à ce poste à l’échelle de l’office nationale des œuvres universitaires.
A Jijel depuis sept mois, il a du affronter une situation qui se présente sous un angle plutôt complexe pour pouvoir héberger l’ensemble des étudiants. «Le problème ne se pose pas pour les étudiants, les garçons sont très à l’aise dans leurs résidences», indique-t-il, par ailleurs.
Et pour cause, la capacité réelle des résidences universitaires pour garçons et d’un peu plus de 3400 lits pour une capacité théorique de 5000 lits. Pour les filles, c’est le contraire qui se produit avec une capacité réelle qui dépasse de loin la capacité théorique. Plus présentes dans les études universitaires, les filles, de par leur nombre, dépassent largement celui des garçons à l’université Mohamed Seddik Ben Yahia de Jijel, où l’on recense quelques 25 000 étudiants.
Plus de 6500 nouveaux bacheliers ont été orientés vers cette université à la faveur des inscriptions du mois d’août dernier. Pour faire face au besoin en matière de transport de tous ces étudiants, 25 nouveaux bus ont été acquis, portant à 84 le nombre total des bus en service. En collaboration avec les services de sécurité, un avis d’appel d’offre est en cours de lancement pour recruter des organismes privés pour sécuriser le périmètre des résidences universitaires à Tassoust.
Adam S.
Commentaires
Libéraliser le secteur pour permettre au privé de construire des résidences privées, qui seront louées aux étudiants et avec des infrastructures commerciales et sportives...surtout bien entretenues !
L'état ne doit pas tout régenter, tout contrôler...
L'état doit se concentrer sur les fonctions régaliennes.
A force de donner l'accès à l'université à tout le monde , des bourses, la gratuité des études .....
On voit ce qui arrive.....Le niveau baisse et les diplômes sont complètement dévalorisés .....
Il ne faut pas croire que tout le monde peut faire des études générales ou supérieures....
Il faut faire de l'orientation et de la sélection comme partout ailleurs....Ce n'est pas rendre service aux jeunes qui ne peuvent pas suivre....
avec un tel mécanisme, on réduit le nombre d'étudiants et donc de besoins en locaux universitaires, personnels et en logements.....
La qualité et non la quantité!
Une orientation precoce doit de faire vers l'enseignement technique ,general ou professionel.
Quant à la liberalisation du secteur au privé, il faut faire attention , car chez nous ,ce secteur n'etant pas controlé (ou trop controlé ça depend!!!) est constitué de charognards .Ainsi l'accés au campus sera reservé au nantis., Et là, l'orientation se fera par l'argent .
Le rail pouvant être le tramway.....
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