Au lieu de remercier l'Algérie, il accuse...
- Détails
- Catégorie parente: ROOT
- Catégorie : Local
- Création : lundi 12 octobre 2015 06:33
- Mis à jour : lundi 12 octobre 2015 06:45
- Publication : lundi 12 octobre 2015 06:33
- Écrit par MedSouilah
- Affichages : 1653
Le terrorisme n’a pas de nationalité, Monsieur le ministre Tunisien...! Voilà les remerciements qui nous parviennent de nos "frères"...
Le Ministre de la Défense tunisien, avait déclaré comme son maître Sarko : « Le terrorisme nous provient d’Algérie et de Libye »
Ce Monsieur avait oublié que ses alliés au gouvernement Tunisien avaient facilité le départ de milliers de jeunes Tunisiens en Syrie, mais surtout de jeunes adolescentes, tunisienne candidates au "Djihad par le mariage" en Syrie. "Le jihad al-nikah permettant des rapports sexuels hors mariage"
Toute la presse internationale, avait écrit que des jeunes Tunisiennes seraient enrôlées dans un «djihad du sexe» en Syrie pour assouvir les besoins des terroristes.
L’affaire avait pris de l’ampleur avec les propos du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, devant les députés de l’Assemblée nationale le 19 septembre 2013. Les jeunes femmes «ont des relations sexuelles avec 20, 30, 100» jihadistes, avait-il déclaré. «Après ces rapports sexuels qu'elles ont au nom du jihad al-nikah («la guerre sainte du sexe»), elles reviennent enceintes»
Alors Monsieur Farhat Horchani, avant d'accuser l'Algérie, il faut demander à vos alliés d'Ennahda, ils peuvent vous renseigner...
Commentaires
L'algérien n'a absolument pas l'image idyllique que tu présentes!
Tiens, je me souviens que pendant la révolution, nos soldats étaient hebergés en tunisie, maroc et nos dirigeants en egypte....
Ce n'est pas moi qui le dis...C'est les livres d'histoire!
A part ça....je pense que sans nos voisins et frères maghrébins, on serait encore en train de lutter....
Bonne journée
Le 20 juillet dernier, un ex président français qui, ceci dit en passant, ne redeviendra jamais président, car vomi par l’écrasante majorité du peuple français qu’il a humilié en donnant de la France l’image d’une république bananière dirigée par un personnage caricatural, gaffeur et ignare, très loin de l’image de solennité, d’intelligence et de profondeur de vue qui était associée à ses prédécesseurs, est reçu d’une manière solennelle et officielle par la Tunisie, pays réputé « frère » de l’Algérie. Et, ce pays « frère » lui offre tribune, médias et aréopage officiel se délectant de ses paroles dont l’essentiel porte sur le dénigrement, voire, l’insulte du voisinage de ce pays, décrivant la Tunisie comme un pays civilisé et démocratique mais se débattant dans des problèmes qui lui ont été crées par d’autres. Car, pour son grand malheur, ce pays se trouverait enchâssé entre deux barbaries, la libyenne et l’algérienne. Et puis, s’interrogeant sur la situation catastrophique dans laquelle se s’enfonçait notre pays, il versa même des larmes de crocodile sur son sombre avenir.
L’affront Sarkozy
Immédiatement, les réseaux sociaux s’enflammèrent poussant la majorité des médias nationaux à fustiger de la manière la plus véhémente les paroles et la conduite si inamicales à l’égard de l’Algérie, obligeant même nos officiels à réagir, très mollement, il faut le souligner, donnant même l’impression de le faire à contrecœur. Dans cette histoire, tout le monde n’a vu et n’a ciblé qu’un coupable : Sarkozy. Comme s’il fallait s’attendre à autre chose de la part de ce dernier, chef d’un parti de droite flirtant ouvertement avec l’extrême droite, sioniste engagé, même s’il l’est à un degré moindre que Hollande et le P.S., anti arabe et islamophobe notoire. Fallait-il s’attendre à des félicitations ou à un tressage de lauriers de la part de ce personnage, surtout dans cette période incertaine que traverse l’Algérie avec la chute des prix des hydrocarbures, l’archaïsme de la gestion du pays et de son système politique qui n’en finit pas d’agonir ? Et, en plus de ça, même s’’il y a rajouté sa touche personnelle tellement détestable mais que nous connaissons bien, il n’a fait que répéter ce que répètent à l’envi hommes politiques, journalistes et intellectuels algériens depuis déjà bien longtemps.
L’hypocrisie et la trahison du « frère »
Dans la mesure où les déclarations de Sarkozy étaient dans la droite ligne du personnage, j’avoue qu’elles m’ont moins choqué que l’attitude et la conduite du « frère » tunisien. Ce « frère » n’en est pas à sa première trahison malgré le quitus de loyauté et les compliments qui lui sont régulièrement et gracieusement attribués par la partie algérienne qui semble frappée d’une amnésie sélective. Et qui semble avoir oublié que, pendant la terrible période de terrorisme et de guerre civile que nous avions traversée, la promotion de la Tunisie de Ben Ali auprès des étrangers en général et des « Occidentaux » en particulier, surtout auprès du « grand frère » et tuteur français, ne reposait que sur la mise en avant du contraste qu’on voulait saisissant, entre ce pays, sa stabilité, sa quiétude, son hospitalité et sa civilité et le chaos et la sauvagerie moyenâgeuse de son voisin algérien et qui étaient même exagérés pour les besoins de la cause. Pourquoi personne n’a remarqué, ni a été choqué par la complaisance du pays hôte qui a offert cette tribune à Sarkozy qui n’a jamais caché son hostilité à l’égard de l’Algérie ? Comment s’offusquer des paroles de Sarkozy, ennemi déclaré de l’Algérie, position qu’il a toujours assumée dans les paroles, et dans les actes et oublier la trahison du « frère » qui l’a royalement accueilli et médiatisé ses paroles ? Comme le disait si bien Voltaire : «Mon Dieu, gardez-moi de mes amis ! Quant à mes ennemis, je m’en charge ! ».
Un caractère immuable
En fait, malgré les drames, les agressions culturelles, la dépersonnalisation, l’arabisation, la propagande satellites et du Net, les trahisons, les reniements et les farces dont ils ont été et sont encore l’objet de la part de leurs dirigeants politiques, les Algériens n’ont pas changé d’un iota et, je crois, que ce n’est pas demain qu’ils changeront. Ils sont toujours là, dans un réflexe aussi spontané qu’irrépressible, vent debout, prêts à défendre l’intégrité de la Patrie, prêts à trucider l’ennemi extérieur, celui qui a eu l’audace de toucher à l’honneur et à la dignité de la Patrie ! Tout comme lors de l’agression marocaine de 1963 ou du match de football de Oum Dourman ! Toute l’Algérie debout pour défendre le pays par les armes ou par la voix !
Ce comportement est admirable mais ce trait de caractère qui fait de nous un peuple aussi sanguin, susceptible et explosif est à double tranchant et possède un bon et un mauvais côté.
Le bon côté
Le bon côté, c’est celui qui montre que notre pays, notre Nation et notre terre, sont durablement et, je l’espère, définitivement sacralisés. Et que nous sommes prêts à les défendre, tous ensemble, dans un même souffle et un même élan contre tout agresseur venu d’ailleurs. Les Algériens, malgré tout ce qu’on leur a fait subir, ont gardé, au plus profond d’eux-mêmes, le serment des héros de Novembre et de « Min Djibalina » : « Noudhahi bi hayati wa bi mali 3leyki » (je sacrifierai ma vie et mes biens pour toi, ma patrie ».
Cela doit faire réfléchir plus d’un et refroidir tout projet de nous porter l’estocade, après ces deux décennies d’affaiblissement menées, tant à l’intérieur par nos propres enfants et nos propres dirigeants, que par tous nos ennemis déclarés ou tapis dans l’ombre.
Le mauvais côté
Le mauvais côté de ce caractère, c’est qu’il nous rend facilement prévisibles donc contrôlables et manipulables. Car, il faut bien se dire que tous ceux qui nous observent et nous étudient pour mieux nous apprivoiser, nous assujettir ou nous spolier de nos richesses et de nos libertés, ont bien compris la manière dont nous réagissons. Nous avons tendance à réagir d’une manière éminemment émotive, presque pavlovienne dès que l’étranger est pointé du doigt, nous faisant parfois laisser la proie pour l’ombre au risque de tomber dans le piège grossier qui est tendu devant nous. Nous donnons l’impression d’user plus que de nature de la partie reptilienne de notre cerveau, celle de l’instinct de conservation et de défense notamment, celle qui ordonne au lézard de quitter immédiatement le mur ensoleillé où il se trouve au moment où il risque d’avoir trop chaud ou de le rejoindre quand il fait froid, ordre que ce dernier exécute sur-le-champ sans pouvoir réfléchir sur les raisons qui ont motivé cet ordre ni sur la possibilité d’une autre issue. Comme cette partie du cerveau ne conserve qu’une mémoire à court terme, il est aisé à quiconque qui voudrait nous manipuler de la solliciter pour nous faire aller dans la direction voulue et le refaire à chaque fois qu’il le voudrait.
Ainsi, nos dirigeants nous brandissent souvent et régulièrement la main de « l’étranger » qui, même si elle est invisible par essence, est devenue un acteur important et incontournable de la vie politique nationale, plus important encore que beaucoup de nos hommes politiques. Et que de fiascos ne relevant que de la seule responsabilité des dirigeants en place ont été attribués à la main extérieure, circonscrits et forclos sans dégâts ni conséquences sur leurs responsables réels ! La recette fonctionne depuis des décennies et semble toujours efficace puisque le pouvoir ne s’en est jamais départi.
Notre diplomatie, aussi, semble être enferrée dans ce réflexe reptilien, ne reposant plus, depuis la disparition de Mohamed Seddik Benyahia en 1982, que sur deux principes : la non-ingérence (HTM, h’chicha talba m3icha) et la réciprocité, c’est-à-dire, la somnolence sur le mur chaud et la fuite ou la tentative de se défendre et de se protéger en cas d’agression, alors que, souvent, il est déjà trop tard. Car nous vivons dans un monde plus que jamais instable, où les alliances se nouent et se dénouent rapidement, parfois contre nature, faisant émerger des blocs, des puissances, des intérêts et des convoitises qu’on ne pouvait imaginer il ya quelques années seulement, un monde où tous les coups sont permis pour ceux qui voient loin et qui gardent leurs arrières.
Nos protestations émotives et occasionnelles quand notre honneur semble touché ne peuvent cacher notre myopie, notre somnolence et notre passivité, donnant de l’Algérie, géant de l’Afrique et du Monde Arabe, l’image d’un lion assoupi et édenté dont les rugissements de circonstance n’effraient plus le renard tunisien et autres petites bêtes mauritaniennes, marocaines, qataries et j’en passe.
Depuis quelques mois déjà, les Tunisiens agissent et manœuvrent pour sortir de la mauvaise passe où ils se trouvent. Afin d’arriver à leurs fins, ils nouent des alliances qui bouleverseront de fond en comble tous les rapports entre les états et tous les équilibres au Maghreb et en Afrique. L’anecdote Sarkozy n’est qu’un artéfact, une anecdote dans ce que ce pays prépare avec les U.S.A., la France et l’Europe. Pendant ce temps, le lion algérien s’amuse avec le chiffon rouge qu’on lui a si gentiment balancé.
C’est ce qui arrive toujours, hélas, quand une Nation est orpheline de ses patriotes, de son intelligentsia et de ses révolutionnaires.
Mohamed CHOUIEB
4 août 2015
Si je te comprends bien
Sarko ne reviendra plus au pouvoir
et surtout....Hollande est un bon président...il represente ton idéal de dirigeant, de courage, de respect de son rang...etc...etc....
Vois tu, je suis en France depuis plusde 50 ans, et j'avoue que le seul président qui me fait vomir....C'est Hollande, qui a menti au peuple francais, qui ne tient aucune de ses promesses de campagne....sauf une seule...le mariage pour les homosexuels....
Si c'est cela une république exemplaire...alors, je me tire une balle dans la tête!
Il faut vivre en France, travailler en France...et payer des impots en France pour pouvoir juger un dirigeant....
"Moi je ..." est le plus mauvais président que j'ai vu passer en France....
Il restera de lui, une image de lâche, de menteur et de malade sexuel....
Bonne journée...et surtout ....sans rancunes!
Je suis désolé de te décevoir...
En effet, je suis d'accord pour dire qu'on a besoin de nous rencontrer pour chasser les nuages qui gênent nos échanges...,
Alors, comme tu as l'air de me connaître, je voudrais faire ta connaissance et discuter autour d'un bon plat....
Comme tu dois t'en douter, je vis à Aux en Provence, mais je suis mobile..,
Donc, pour caler un RDV, on peut échanger par email, puis par téléphone
Tu m'écris a cette adresse :
foughali@orange.fr
Je t'appelle dès que tu m'auras donné ton numéro de mobile.
Je serais sur Paris à partir du 15 novembre..,,
Bonne journée
Les tunisiens sont aussi ordurier que Sarkozy , ils sont tellement amnesiques ,qu il ne se souviennent pas , de la proposition (et le soutien) de Sarko à vendre des armes à BenAli pour matter les manifestants .peut-on faire confiance à une telle" masse demographique".
Quant à la question des races....
On commence à dire qu'il n y a qu'une seule et unique race humaine....
Et ça fait du bien aux opprimés, mal aimés et autres exclus du système économique ..,,
Précision : ce n'est pas Sarko qui a proposé les armes et soldats anti émeutes...,
C'était une de ses ministres....Une grande amie du gouvernement tunisien de l'époque...
Bonne journée
Y a t il des preuves, des écrits, des témoins?
Non....
Alors, à ta place, je n'accuserais pas un ancien président de la 5 eme puissance, sans preuves ( éléments factuels, tangibles et vérifiables)...
Le reste, c'est juste des discussions du café du commerce, comme on dit ....
Le mot sectarisme est 3 siecles plus recent que sectaire.
et c ça la difference aussi entre moi et toi..
Je crois maîtriser la langue de Molière aussi bien qu'un natif....
Mais, pas grave....on sait que tu es le meilleur!
Bonne soirée
Voir sectaire dans importe quel dico de langue française.,
On ne dit pas différence entre moi et toi..,mais entre toi et moi!!
C'est aussi ça la bonne maîtrise de la langue de Molière
OK?
Je suis plus d'accord avec la fin que le début de ton commentaire. En effet, l'algérien aime bien jeter la balle chez les autres en les accusant de tous les maux avec une tendance à crier au complot venant de l'étranger...,,
Alors que les autres ne s'intéressent absolument pas à nos petits problèmes...,,
Les voisins nous ignorent tout bêtement ....
Aussi bien au Maroc qu'en Tunisie, la règle d'or est d'éviter toute relation politique ou de business avec l'Algérie et son peuple....
Le pire, c'est la posture du pseudo dirigeant algérien, qui pense être l'élu du peuple, sans même daigner regarder le mal être du citoyen....
On en voit qui vivent dans un autre monde !!!
Bonne journée
L’Algérie au secours de la Tunisie.
Même si le montant exact des aides n’a pas été révélé, il se murmure que ce dernier tournerait autour de 250 millions de dollars.
www.liberte-algerie.com/actualite/lalgerie-au-secours-de-la-tunisie-205111
Très juste...
Aysseb felmella...
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.