Urgent: On roule à 120 à l'heure dans ce village...
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- Création : mercredi 11 novembre 2015 08:47
- Mis à jour : mercredi 30 mars 2016 12:34
- Publication : mercredi 30 mars 2016 12:47
- Écrit par MedSouilah
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Après que la route d'El-Aouana, dont les travaux d'élargissement et modernisation avaient débuté il y a bien longtemps, enfin goudronnée, est laissée à l'abandon, a t-on constaté sur les lieux...
En effet, comment peut-on se déplacer sur une route à grande circulation sans la moindre sécurité routière:
Trottoirs et dos d’ânes inexistants. Personne ne pourrait ignorer l'utilité de ces ralentisseurs, surtout pas les bons conducteurs, mais c'est la manière de les installer qui laisse à désirer.
Une grande urgence à signaler: La vie des usagers disciplinés est ainsi mise en danger sans qu'aucun responsable ne vienne mettre le holà, ce qui peut entraîner des drames.
Commentaires
Vous remarquerez que la largeur d'un dos d'âne doit être au minimum de 4 mètres et que sa hauteur ne doit pas dépasser 10 cm.
Tandis que la largeur d'u ralentisseur à section trapézoidale doit être comprise entre 5 et 7 mètres.
Pourquoi ces décrets et arrêtés ne sont pas respectés, la réponse est la suivantes:
1/ soit les souloutates ignorent l'existences de ces textes législatifs et règlementaires,
2/ Soit les souloutates ne lisent pas ces textes
3/ Soit ils les lisent et ne comprennent rien à leur contenu.
Voici les deux textes en questions:
Décret exécutif n°05-499 du 27 Dhou El Kaada 1426
correspondant au 29 décembre 2005 définissant
l'usage des ralentisseurs et les conditions de leur
mise en place ainsi que les lieux de leur
implantation.
Arrêté du 10 Rabie El Aouel 1427 correspondant au 9 avril 2006 définissant la nature, la forme,
les dimensions et les prescriptions techniques des ralentisseurs, p. 17.
Concernant les trottoirs, j'imagine un peu les paroles de l'administration locale à l'adresse de l'entrepreneur : SVP sauvez-nous la saison estivale (goudronnage de la route), ensuite faites ce que vous voulez. On est donc parti pour plusieurs autres années.
Comment concilier le droit des citoyens pour une protection contre les dangers de la route , tout en veillant à ne pas clochardiser l'état de nos routes par la pose de "ralentisseurs" qui prennent généralement l'allure de "tortionnaires" de matériel roulant qu'autre chose.
A t-on épuisé toutes les solutions pour faire face à cette situation avant de songer aux ralentisseurs ? Malheureusement chez nous , c'est la solution de la facilité qui est préconisée à chaque fois , mettre de grands obstacles réalisés d'une manière très maladroite et anarchique qu'ils causent des dégats incommensurables aux véhicules. Notre wilaya détient un triste record national en matière de nombre de "dos d'anes" de ziama à sidi maarouf souvents très mal faits .
Essayons d'étre plus imaginatifs , pensons aux routes d'évitement des villes , aux passerelles , à la réfection des trottoirs et limitons la pose de "ralentissuers" au strict minimum, juste aux endroits les plus sensibles. Pensons aussi à faire plus d'éducation et de sensibilsation du citoyen (chauffards et piétons) pour que chacun contribue à la solution .
Les routes nationales ne sont pas des chemins communaux , ni de wilayas , on ne doit pas géner la circulation sur de tels tronçons , pourquoi les appelle t-on route express. Hélas, personne ne respecte la loi .Méme les structures étatiques qui doivent veiller à l'application des textes régissant la gestion des routes qui laissent faire et optent, elles aussi pour la la facilité en donnant des autorisations de pose de ralentisseurs à tort et à travers si vraiment elles les donnent .
Il faut que cette situation cesse , et réfléchissons à des solutions consensuelles pour améliorer le vécu de la poulation dans toute sa composante.
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