SA BARAQUE DE FORTUNE A ÉTÉ DÉMOLIE Une famille se retrouve dans la rue
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- Création : jeudi 17 mars 2016 11:55
- Mis à jour : jeudi 17 mars 2016 11:56
- Publication : jeudi 17 mars 2016 11:55
- Écrit par Administration jijel.info
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En cette semaine pluvieuse et froide, la famille de Hocine, habitant dans une baraque de fortune à la localité de «Harratene» dans la commune de Jijel, se retrouve dans la rue suite à la démolition de leur baraque de fortune par les autorités locales dans le cadre d’une opération d’éradication des habitations illicites. Cette famille vit depuis six jours dans la rue, après la démolition de leur baraque qu’elle occupait depuis trois ans, selon les déclarations des membres de cette famille.
En effet, cette famille composée de quatre membres : le père Hocine, la maman et deux fillettes Khadidja et Sinssabile dont la maman souffrant d’une maladie chronique et qui devrait être opérée dans les prochains jours, endure le calvaire en silence depuis la semaine dernière. Sur les lieux, le spectacle navrant auquel nous avons assisté à la sortie Est de la localité de «Herratene», était affligeant. Hocine, le père de famille, rencontré sur place, nous a conduit à l’intérieur de la tente en plastique où un décor des plus désolants s’offrait aux yeux. Toutes les affaires de la famille étaient éparpillées : une table et un lit y étaient entreposés à même le sol. Les parents chagrinés, nous diront: «Nous avons au moins trois dossiers de logements à la daïra, on n’a pas encore bénéficié d’un toit décent, mais en attendant, le plus pénible c’est que mes deux fillettes sont en pleine scolarité » conclut-il. Il faut stopper les expulsions en hiver, car elles causent trop de dégâts surtout pour les pauvres enfants en bas âge et ceux scolarisés. Or, par cette réflexion, nous ne contestons pas la décision de démolition de ces baraques de fortunes, mais ces opérations devraient être évitées en hiver. Hocine rajoute « Ma femme est malade , elle devrait opérer bientôt, et j’ai bien peur qu’elle ne perde la vie dans ce froid glacial !». Selon Hocine, ces responsables n’avaient rien proposé pour nous héberger, même provisoirement «Ils m’ont dit seulement qu’ils se sont solidarisés avec nous, mais ils n’avaient rien à nous offrir, ils nous ont tout simplement abandonnés. Aujourd’hui, nous n’avons plus où aller et aucun responsable n’a daigné intervenir pour nous sauver de ce cauchemar !», explique notre interlocuteur. Dans leur requête, les membres de la famille de Hocine interpellent le wali de Jijel, «seul habilité à nous sortir de cette situation» écrivent-ils.odejjijel.org
L’Est Républicain 17/03/2016 Par M. Bouchama
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