EL AOUANA : CITÉ KIAS RACHID. Les habitants réclament des ralentisseurs
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- Création : mercredi 30 mars 2016 11:25
- Mis à jour : mercredi 30 mars 2016 12:38
- Publication : mercredi 30 mars 2016 11:25
- Écrit par Administration jijel.info
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La grogne qui avait secoué la cité Kias Rachid dans la commune d’El Aouana à 20 kilomètres à l’Ouest de Jijel, durant l’été dernier, a accouché du revêtement de la RN 43 reliant El Aouana au chef-lieu de wilaya Jijel, objet de tant de colère. Car, pour bien comprendre, les habitants ont exigé le revêtement de l’ensemble des routes de la dite commune, d’une longueur d’un kilomètre environ. Les autorités locales, dans le souci d’absorber la protestation qui a fait du bruit en arrivant jusqu’au bureau du wali de Jijel, ont agi en pompiers. Elles ont promis de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour prendre en charge les doléances des citoyens en colère.
Mais depuis, les résidents, par le biais du comité local né des braises de la protestation, peinent à faire poser des dos-d’ânes sur la route, fraîchement revêtue, pour contraindre les automobilistes à lever le pied devant les habitations. «Peut-être, faudra-t-il attendre qu’un drame soit produit pour les voir à l’œuvre», l’une des plus anciennes cités de la commune d’El Aouana. C’est au niveau de cette dernière qu’on enregistre le premier lot des problèmes d’insécurité routière, puisqu’en l’espace de quelques jours deux accidents survenus à ce niveau, ont failli écourter la vie à deux petits enfants de 4 ans, qui s’en étaient sortis tout de même par de multiples fractures. D’autres accidents ont eu lieu au niveau de ces agglomérations que certains chauffards traversent à toute allure sans se soucier des malheureux piétons qui se trouvent contraints quelques fois de marcher sur la chaussée. Certains automobilistes imprudents roulent à des vitesses excessives même en traversant l’agglomération. Les habitants de cette cité à haut risque de devenir des “coupe-gorges”, demandent plus de sécurité et de prudence et exhortent les pouvoirs publics, en premier lieu les services des travaux publics, à songer à mettre des balises permettant de diminuer le danger routier qui les guette à tout instant. Des mesures à prendre en urgence à l’exemple des multiples panneaux de signalisation, des ralentisseurs au niveau de cette zone d’habitations citées ci-dessus, il est aussi primordial de multiplier des barrages de contrôle surtout à proximité des établissements scolaires. Un chapitre qui devait être pris par les services concernés afin d’éviter aussi de régler un problème par un autre en dressant des “dos d’ânes” loin de répondre aux normes universelles de ralentisseurs de vitesse.odejjijel.org
L’Est Républicain 30/03/2016 Par M.Bouchama
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