La commune de jijel sommée d’évacuer les locaux de la gare ouest.
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- Création : mercredi 30 mars 2016 19:14
- Mis à jour : mercredi 30 mars 2016 22:19
- Publication : mercredi 30 mars 2016 19:14
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La commune de jijel sommée d’évacuer les locaux de la gare ouest.
Depuis le mois d’aout passé, la wilaya de Jijel connait une nouvelle donne dans la gestion de la chose publique en général, avec l’avènement des mesures radicales prises par l’autorité suprême, en l’occurrence monsieur le nouveau wali. A son actif, on enregistre avec beaucoup d’appoint, la lutte contre les occupations illicites des terrains publics, destinés à l’usage de la collectivité, pour la réalisation de divers programmes de développement.
Très engagé dans ses démarches, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, le premier magistrat de la wilaya ne lésine pas sur les moyens mis en place jusqu’à ce jour. La maîtrise des dossiers, conjugués à une méthodologie rationnelle, mises en exécution avec l’engagement des différents partenaires locaux, ont permis d’asseoir magistralement le pouvoir de puissance publique, qui faisait défaut en pareille matière. Néanmoins, il ne faut se leurrer et se cacher la face, vis à vis de la réalité qui sévit au sein des communes, les plus peuplées de la wilaya, qui connaissent un retard considérable dans l’exécution des différents plans de développement, pris en charge sur les diverses formules de financement (autofinancement, P.C.D, F.C.C.L, budget de wilaya…). Lors de sa dernière plénière, des membres de l’assemblée populaire de la wilaya (A.P.W), ont fustigé clairement, en dehors des assises, le laisser aller et l’abandon des présidents des A.P.C, qui n’arrivent pas à prendre en charge efficacement les préoccupations de leurs administrés. Livrées à des crises internes, les assemblées communales des principales villes, à savoir Jijel, El Milia et Taher, risquent de buter sur un blocage endémique, suite aux démissions successives enregistrées depuis l’arrivée du nouveau wali. Les faits sont là et les mesures de redressement tardent à venir. Sinon, comment expliquer la démission de deux adjoints au maire de Jijel depuis environ huit et 4 mois, sans aucune mesure prise, transgressant gravement le code communal, et hypothéquant la bonne marche des services… Ou en est la mise en place du dispositif humain et matériel, ordonné par l’état, au niveau de la commune chef lieu de la wilaya, en matière de délivrance du passeport et de la carte nationale d’identité biométriques ?
Sans trop extrapoler sur les raisons qui ont poussé le Maire de Taher à jeter l’éponge, lui qui s’y connait dans la politique et la chose locale, en tant qu’ancien député, on est dans le droit de se poser la question suivante : quel a été le taux de consommation des crédits alloués à sa commune, toute formule confondue de financement ? Le constat est on ne peut plus clair, après les graves inondations causées par les dernières pluies…
Qu’en est-il de l’état des projets inscrits dans la nomenclature d’actions de la commune de jijel, qui n’arrive pas à achever les travaux d’extension des deux directions , celle des services techniques, inscrits de puis plus de quatre ans, et la deuxième, celle du matériel, des magasins et des réseaux, dont les locaux ont été mis en concession au profit d’un citoyen, qui somme la municipalité d’évacuer les lieux dans peu de deux mois. Sommes nous dans une situation inique et unique, alors que monsieur le wali ignore tout de cette situation rocambolesque…
A travers ces menus exemples de laisser aller, qui reflètent une inconscience délibérée de ces responsables, grassement payés sur les deniers des contribuables que nous sommes, je lance un appel à la personne de monsieur le wali afin d’intervenir par le biais des moyens mis à sa disposition, pour redresser la situation qui va de pire en pis. Allahouma achhad.
Un lecteur jijel.info
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