Vers la fermeture de l’hôtel Kotama : Le Wali de Jijel se substitue et frappe fort.
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- Création : mardi 12 juillet 2016 20:47
- Mis à jour : mardi 12 juillet 2016 21:39
- Publication : mardi 12 juillet 2016 20:47
- Écrit par Administration jijel.info
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Après les mesures prises récemment, visant à rationaliser les dépenses publiques, et par la même renflouer les caisses des collectivités locales, communes et wilayas, par l’entremise des instructions de l’autorité centrale, en l’occurrence monsieur le ministre de l’intérieur, les walis passent à l’action en instruisant les chefs des exécutifs communaux à prendre toutes les mesures appropriées dans la gestion de leurs patrimoines productifs de revenus.
Ainsi, la commune de Jijel vient de connaitre une sortie inopinée, mais toute rationnelle et opportune de monsieur le wali, à propos de la gestion des biens de la commune, en rejetant officiellement la délibération de renouvellement du contrat de location de l’hôtel Kotama, géré par un particulier depuis plus de 9 ans, par périodes trimestrielles renouvelables, tel que stipulé dans les clauses contractuelles.
Se faisant, la riposte du locataire ne s’est pas fait attendre, et la commune a été traduite en référée, devant le juge administratif, par le biais d’une action en abrogation, de l’opération de mise en adjudication du bien en question.
S’agissant d’un contrat qui a pris fin le 30 juin passé, l’arrêt de suspension de toute opération a été rendu publique par la juridiction compétente, mettant monsieur le Maire devant une situation de chevauchement de compétences, en se voyant intimé l’ordre de monsieur le Wali, de faire procéder à la fermeture de l’hôtel.
Relevant d’un conflit de pouvoirs de puissance publique, nos propos vont se focaliser sur une gestion malsaine des biens publics communaux, faisant perdre à la collectivité d’importantes ressources financières, susceptibles d’améliorer sa situation budgétaire.
Que diriez- vous de la mise en concession, au profit d’un particulier, de tous les équipements de la gare communale, sise à quelques dizaines à l’ouest du siège de la commune, ou officie monsieur le Maire, et à quel prix, avec engagement de faire évacuer les lieux qui abritent les services communaux, dans un délai déjà expiré. Monsieur le Wali est interpellé à ce propos pour réhabiliter cet équipement public, victime d’une opération inique, au regard des lois et règlements, régissant le patrimoine public.
Aussi, les logements communaux se comptent en plusieurs dizaines, légués gratuitement à des personnes malintentionnées, se faisant passer pour des intouchables, encouragés par le cynisme et le laisser aller, causant un manque à gagner de plusieurs millions de dinars, aux caisses de la commune.
Par ailleurs, l’état dans lequel se trouvent les locaux commerciaux dits du président de la république, tant sur le plan administratif qu’économique, reflète l’état de déliquescence avancée, avec lequel est gérée la chose publique, en l’absence totale de l’autorité compétente. La commission de Daïra n’arrive toujours pas à statuer sur le devenir de ce dossier, malgré les instructions du Wali. Avec une administration pléthorique, basée sur le clientélisme et le paternalisme, la commune de Jijel, miroir de la wilaya, ne mérite pas la situation dans laquelle l’ont plongée ceux qui se sont succédé à la tête du conseil municipal, sous la passivité déconcertante des anciens walis, léguant un lourd passif à l’actuel président de l’A.P.C, qui trouve maintes difficultés pour s’adapter avec la cadence de l’actuel chef de l’exécutif de wilaya.
Au moment ou nous tapons sur le clavier, les services de la direction du tourisme, de la wilaya et de la direction du commerce sont à pied d’œuvre afin de matérialiser la procédure engagée par monsieur le wali, portant sur le contrôle de la conformité du registre de commerce du gérant de l’hôtel Kotama, avec son contrat de location, qui le lie avec la commune, propriétaire du bien, et dont la date d’expiration est dépassée. Les heures qui viennent vont nous éclairer sur les pouvoirs de tout un chacun, s’agissant d’un exercice de pratique de puissance publique.
La célérité de monsieur le wali ne doit pas s’arrêter aux mesures de moralisation de l’administration publique, portant sur le limogeage de quelques fonctionnaires, ne répondant pas aux critères de bonne conduite. Ceci est un dossier différé à une opération épistolaire de bonne facture.
Signé : un contribuable à qui on soutire l’impôt à la source.
Commentaires
Ce projet est tombé à l'eau avec le départ du wali et à cause de la résistance de ces groupes d'intéréts.
J'espère qu'il sera remis à jour pour que jijel puisse bénéficier d'un hotel digne de nom car son emplacement idéal est un grand atout .
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