Pour que nul n'oublie.
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- Création : lundi 31 octobre 2016 15:25
- Mis à jour : lundi 31 octobre 2016 18:50
- Publication : mardi 1 novembre 2016 00:00
- Écrit par MedSouilah
- Affichages : 2054
La nécessité d'écrire l'Histoire de la guerre de libération nationale est une "priorité urgente. Le 1er novembre 1954, date du déclenchement de la guerre de libération
nationale, qui avait sonné le glas sur le mythe de "l'Algérie française", demeure une date à forte charge symbolique pour les Algériens, qui célèbrent son 62e anniversaire.
Commentaires
Il y a quelque temps on parlait beaucoup à la télévision de la guerre d’Algérie, de la torture, des assassinats de prisonniers, les fameuses corvées de bois ou encore mieux l’utilisation d’un hélicoptère d’où les témoins gênants étaient jetés du haut des airs. Or parmi les nombreux témoignages j’ai été frappé de découvrir un cas tout à fait semblable à celui du soldat Peter Halkett. C’était un sergent ou un caporal, un incorporé qui avait probablement un peu plus de formation politique que les autres (je crois me souvenir qu’il militait comme son père au parti communiste) et qui participe pour la première fois avec son unité à une opération d’envergure. Ils font des prisonniers. Qui s’avèrent être des hommes importants, des politiques. Des gens d’Alger viennent en hélicoptère les interroger. Puis les embarquent avec eux mais étant en surnombre, en laissent un à la charge de l’unité. Lui aussi est lié à un arbre. Avec des liens qui le serrent jusqu’au sang. Le sergent demande à son capitaine s’il peut desserrer les liens et donner à manger et à boire au prisonnier. Le capitaine lui dit que ce n’est pas la peine, que les autres viennent le chercher de toute façon le lendemain et lui demande s’il n’a jamais entendu parler de la corvée de bois. Pendant la nuit le sergent prend sa décision. Il va libérer le prisonnier, lui donne une arme et s’enfuit avec lui rejoindre les lignes du FLN. Plus tard il est exfiltré vers la Tunisie. La France le condamne bien sûr à mort pour désertion. Et il ne peut rentrer dans son pays que huit ans après la fin de la guerre d’Algérie.
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