Une blessure se cache derrière cette belle image ...
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- Création : samedi 8 février 2020 05:21
- Mis à jour : samedi 8 février 2020 14:19
- Publication : samedi 8 février 2020 05:21
- Écrit par MedSouilah
- Affichages : 2078
Bonjour. Aujourd'hui à Jijel il fera beau, le ciel s'éclaircit, en attendant le retour de la pluie à partir de mercredi prochain.
75% des maisons qui apparaissent dans cette image ont été désertées... La population s'est réfugiée dans les villes, notamment à Alger. D'autres et qui sont rares, ne reviennent qu'en été
Les causes sont bien bien connues:
A commencer par la décennie noire, la marginalisation, le chômage...
Cette région des Bouraoui Belhadef jusqu'à Chaabat Douala, a reçu un grand coup meurtrier durant la révolution en 1958.
L'armée française avait bombardé le village où les Moudjahidines se réfugiaient. L'on comptera au petit matin des dizaines de morts et blessés dans la population civile, des enfants et des femmes, en particulier les familles Ben Ayache, Laouar et Boudina qui avaient beaucoup de Moudjahidines et nos valeureux chouhada tombés dans le champ d’honneur...
Toute la population des montagnes et villages à commencer par Sidi Maarouf jusqu'à Ziama, et partout en Algérie, avait beaucoup souffert d’un colonialisme des plus pesants, des plus atroces et des plus destructeurs de tous les temps.
Commentaires
Oui, c'est en partie vrai!
C'est ainsi qu'on nous parle aujourd'hui de
1.5 millions de martyrs
Et de 3 millions de combattants ( moudjahidines )
Sachant que la population algérienne était de 8/9 millions en 54
Avec moins de 3 millions d'adultes en age de prendre les armes...
Mais, c'est normal de se vanter d'avoir gagné la guerre, contre un occupant puissant....
Ce qui n'est pas normal c'est tout ce qui a suivi l'indépendance ...,
Et qui continue de proliférer ....
Pourquoi n'avons nous pas de livre d'histoire, de statistiques sur cette période et sur cette révolution ?
bonne journée
Quelques décennies après l’indépendance, alors qu’il était en balade, dans sa voiture, du côté du maquis où il avait passé un bon bout temps, durant la glorieuse révolution de l’indépendance, il avait reconnu un vieillard qui était propriétaire d’une maison qui servait de markez, pour les combattants ALN.
C’était là qu’ils se reposaient et se ravitaillaient, après leur retour, des embuscades et des batailles.
Le vieillard gardait quelques moutons au bord de la piste.
Si Amar arrêta son véhicule et après le salam, dit au vieillard :
- Alors, mon frère, y a-t-il toujours des maquisards qui descendent par là ?
Intrigué, le vieux qui semblait ne pas
reconnaître Si Amar, après tant d’années, répondait :
- Non, pas du tout, mon frère. Il semble qu’en nous oubliant, ils se sont fait oublier…
Si Amar nous a dit, que sur ce, il n’a pas osé se présenter.
Il monta dans sa voiture et partit, avec un cœur bien serré …
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