Université de Tassoust: Le parcours du combattant...RAPPEL
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- Création : mardi 10 mars 2015 14:15
- Mis à jour : mercredi 27 janvier 2016 12:39
- Publication : mardi 26 janvier 2016 13:00
- Écrit par MedSouilah
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Commentaires
Colère et grève à l’université de Tassoust
L’université de Tassoust de Jijel a été paralysée, hier, par une grève des étudiants qui voulaient protester contre l’insécurité dans le milieu universitaire. Un mouvement de protestation qui a été organisé suite à une agression commise près de l’université avant-hier. Un jeune étudiant, résidant à la cité universitaire de Tassoust, a été poignardé par des voyous. Cela c’est passé avant-hier, au moment où le résident, un jeune étudiant originaire d’El Milia de la dite cité se dirigeait vers la cité après avoir fait des achats au village de Tassoust. Une altercation a éclaté entre l’étudiant et des voyous de cette localité pas loin du portail de la cité. Les jeunes voyous, ont asséné des coups de couteau à l’étudiant, selon les mêmes sources. Ce qui a provoqué une vive tension parmi les jeunes résidents de la cité qui a vécu une longue nuit mouvementée. En effet, et sous le coup de la colère, les résidents sont sortis dans la rue et ont procédé à la fermeture de la route. Une façon pour eux de dénoncer l’insécurité qui prévaut dans le milieu universitaire. Hier au niveau de Tassoust, l’heure était à la solidarité. Des actions de protestation ont été observées par la communauté estudiantine afin de dénoncer l’insécurité, notamment dans les cités. Tous les départements de l’université ont adhéré, spontanément, au mouvement de grève auquel a appelé le collectif d’étudiants de ladite cité. Aucun étudiant n’a pris part aux cours. Une paralysie totale de la faculté, qui s’est ponctuée par une marche que les étudiants, conduits par les différents syndicats autonomes de la faculté, ont menée à l’intérieur de l’université. « Il s’agissait pour nous de mobiliser tous les étudiants et de les informer de ce qui s’est passé avant hier tout en les incitant à prendre part à notre mouvement pacifique», nous dira Ali, membre initiateur de l’action de protestation. La marche qui a sillonné l’enceinte universitaire et qui a rassemblé des centaines d’étudiants, c’est dirigée par la suite vers le rectorat, dont l’enceinte a été, elle aussi, fermée. Ceci, pour une journée décrétée, par les étudiants, journée de protestation, en attendant la concertation, qui aura lieu avec le comité des étudiants, pour décider des suites à donner à ce mouvement de protestation qui s’est illustré par son calme. Les étudiants, eux, n’ont pas hésité une seule seconde à prendre part à ce débrayage général. Il faut dire que ce qui c’est passé avant-hier aux environs de l’université est « la goûte d’eau qui aura fait déborder le vase », ajoutera le jeune Ali. Une chose qui sera confirmée, notamment, à travers les interventions des étudiants au cours du sit-in improvisé devant la bibliothèque centrale de l’université. Ils ont tous mis l’accent sur la nécessité de renforcer la sécurité et de prendre les mesures nécessaires. Les responsabilités doivent, elles aussi, être déterminées, afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent. Nous avons remarqué que les étudiants qui rejoignent l’université de la région EST, doivent faire tout un détour pour rejoindre les cités universitaires, à partir de la voie express et la voie ferrée, alors qu’il existe un portail juste en face de la rue qui a été fermé juste en face de la route à quelques dizaines de mètres !odejjijel.org
L’Est Républicain 12/03/2015 Par M .Bouchama
Oui, vous avez raison !
Il faut voir pour y croire. Des jeunes filles qui arrivent tot le matin, doivent d'abord traverser la voie express, avec tous les dangers, puis encore la voie ferrée, mais surtout le parcours du combattant, à faire tout un détour pour rejoindre l'université, avec tous les risques d'agressions ! !
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