APC D’El Milia (Jijel) : Il revient, l’ex-maire !
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- Création : vendredi 17 mars 2017 06:32
- Mis à jour : vendredi 17 mars 2017 06:34
- Publication : vendredi 17 mars 2017 06:32
- Écrit par MedSouilah
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Après une bataille judiciaire qui a fini par le blanchir des faits de malversations pour lesquels il a été poursuivi avec de nombreux élus et fonctionnaires de l’APC d’El Milia, l’ex-maire, Amor Bouledjouidja, est de retour.
A quelques mois de la fin d’un mandat plus que controversé dans cette ville, réduite à une misérable agglomération qui n’a plus de quoi boucher les trous sur les routes, l’homme ne lâche pas prise. Il est de retour pour achever ce qui reste de ce mandat, qui a vu défiler trois maires, et non des moindres, depuis l’installation de l’Assemblée communale au mois de décembre 2012.
Au début de ce mandat, c’est Tayeb Laouar, élu sur une liste chapeautée par le PT de Louisa Hanoune, qui a été porté à la tête de cette APC. Son règne n’a pas trop duré, lorsqu’il a été poussé à la porte de sortie suite à l’ouverture d’un dossier judiciaire à l’APC. C’est alors que la porte s’est ouverte de nouveau à Bouledjouidja Amor, élu FLN, qui a déjà eu à passer cinq ans à la tête de cette APC, de 2007 à 2012.
Sauf que cette fois-ci son retour à la magistrature locale n’a duré que quelques mois, avant qu’il ne soit lui aussi forcé au départ lorsqu’il a été rattrapé par la justice. Vint alors le tour d’un jeune élu FLN, Boulaïd Rezkoune, un concours de circonstances lui a permis d’occuper le poste de maire suite à cette affaire judiciaire. Mais c’était sans compter sur l’irrésistible appel du «koursi» auquel Amor Bouledjouidja n’a pas résisté, dès qu’il a été blanchi dans ce dossier.
Pour retrouver son poste, il a introduit une action judiciaire au tribunal administratif, qui l’a rétabli dans ses droits. Son retour signe la fin d’un jeu de succession entre trois hommes portés dans des circonstances particulières à la tête d’une APC, confrontée à de multiples carences dans la gestion des affaires locales. En presque cinq ans d’un mandat qui s’achève sur un bilan décrié de toutes parts, pour ne pas dire calamiteux, la ville d’El Milia, qui s’apprête à devenir un pôle industriel de premier plan, aurait pu s’épargner un tel jeu pour mieux s’occuper d’une meilleure gestion des affaires locales.
Amor Z.
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