Formation professionnelle à Jijel: Une douzaine d’établissements privés suspendus d’activité
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- Création : vendredi 24 mars 2017 18:38
- Mis à jour : vendredi 24 mars 2017 18:38
- Publication : vendredi 24 mars 2017 18:38
- Écrit par MedSouilah
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Une douzaine d’établissements privés, conventionnés avec le secteur de la formation professionnelle, est suspendue d’activité à Jijel.
Selon la direction de la formation professionnelle, le non-respect du cahier des charges pour l’obtention de l’agrément de l’activité est à l’origine de cette suspension. La même direction rappelle que cette mesure a été prise «suite à un travail d’assainissement entamé au mois d’octobre 2015 dans le cadre du suivi et contrôle de l’activité de la formation professionnelle des établissements privés tel qu’énoncé dans la correspondance émanant du secrétariat général du ministère de tutelle datée du 18 mai 2015». Cette correspondance se réfère, explique-t-on, à la note n° 1214 du 18/07/2010 relative au suivi et contrôle des établissements privés de formation professionnelle, rappelant aux directeurs de la formation professionnelle leur responsabilité dans la mise en application de l’arrêté 015 du 30 janvier 2003, relatif à l’inspection technique et pédagogique des établissements privés. Outre le manquement au cahier des charges, on déplore que des établissements se soient détournés de leur vocation pour dispenser des cours de soutien aux élèves des différents paliers de l’enseignement.
Au sein des établissements mis en cause, on signale l’attribution de diplômes qui peuvent s’avérer sans la moindre valeur. «Les établissements privés ne sont pas habilités à délivrer des diplômes, des attestations ou n’importe quel autre document sanctionnant une quelconque formation, tout cela est du domaine exclusif des établissements publics qui doivent superviser la formation, les examens et la délivrance des diplômes», affirme-t-on. Face aux mesures prises, des responsables d’établissements privés touchés par cette suspension ne cessent d’interpeller, par courriers interposés, le ministère et la direction de la formation professionnelle pour clamer leur respect du cahier des charges, comme l’affirment les documents qu’un responsable de ces établissements nous a transmis. Cet établissement, basé à Taher, qui se targue d’avoir formé des sections entières dans plusieurs domaines et spécialités se dit victimes d’une injustice qui le prive de son activité. Pour la direction de la formation professionnelle, la levée des réserves émises reste une condition préalable à tout retour à cette activité.
Amor Z.
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