Institut national supérieur paramédical de Jijel: Séminaire régional sur le contrôle des aliments et des eaux
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- Création : lundi 8 mai 2017 13:01
- Mis à jour : lundi 8 mai 2017 13:02
- Publication : lundi 8 mai 2017 13:01
- Écrit par MedSouilah
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La salle de conférences de l’Institut national supérieur paramédical de Jijel abrite depuis hier et jusqu’au 11 mai, les travaux du Séminaire régional de formation sur le contrôle bactériologique des aliments, des eaux de boissons et de baignade.
Organisée par la direction de la santé de la wilaya et initiée par le ministère de tutelle, cette rencontre a regroupé les chefs de service prévention des DSP, médecins urgentistes et laborantins de 16 wilayas. Le SG de la wilaya, qui a ouvert les travaux, a insisté sur l’importance de ce genre de rencontres, en faisant un parallèle avec la saison estivale, durant laquelle le contrôle et le suivi des aliments et des eaux de consommation ou de baignade deviennent une nécessité impérieuse.
Pour sa part, Saïda Badredine, sous-directrice à la DG de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, a mis en avant les efforts consentis avec d’autres secteurs pour venir à bout de certaines maladies, notamment celles à transmission hydrique (MTH), «bien qu’il reste encore des cas sans incidence sur la situation globale», a-t-elle précisé. A cet effet, elle révèlera qu’en 2016, 4700 intoxications alimentaires à l’origine de 9 décès ont été enregistrées.
Cette semaine, dira-t-elle, le décès a été enregistré dans la wilaya d’El Oued. Elle insistera sur le contrôle de certains commerçants, dont les pratiques vont à l’encontre des règles d’hygiène, et appellera au respect de la déontologie professionnelle dans la pratique commerciale, ainsi qu’à la sensibilisation des citoyens pour éviter les comportements dangereux pour leur santé.
De son côté, Dr Malika Djoudad du Centre national de toxicologie, a présenté la situation des MTH et des toxico-infections alimentaires collectives (TIAC). Elle parlera du changement du comportement alimentaire de l’Algérien, qui influe sur l’apparition de ces toxico-infections, dont le nombre en 2015 a atteint les 5 274 cas. Les aliments mal conservés sont généralement incriminés. Pour le choléra, elle dira que depuis 1996, aucun cas n’a été enregistré, alors que 16 cas de fièvre typhoïde ont été recensés en 2016, ainsi de 195 cas d’hépatite A.
Pour sa part, le Dr Zitouni a présenté les toxico-infections alimentaires collectives d’origine bactérienne, en insistant sur la conduite à tenir devant une TIAC. Plusieurs volets liés aux toxico-infections seront abordés dans le reste des communications, qui se poursuivront jusqu’à jeudi, notamment les nitrates et nitrites dans l’eau, la conduite clinique devant des cas de TIAC, des études de cas cliniques, les techniques d’échantillonnage des eaux et des travaux pratiques sur le contrôle bactériologique de l’eau et des aliments. odejjijel.org
El Watan 08/05/2017 Par Fodil S.
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