EL MILIA (JIJEL): Ils s‘appretent à revenir !
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- Catégorie : Local
- Création : mardi 8 août 2017 16:14
- Mis à jour : mardi 8 août 2017 16:14
- Publication : mardi 8 août 2017 16:14
- Écrit par MedSouilah
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En dépit de leurs bilans des plus calamiteux sur la ville, des élus locaux sont à l’affut pour reconquérir leurs sièges, à l’occasion des élections locales de l’automne prochain. Dans la ville d’El Milia, l’une des agglomérations les plus déliquescentes de la wilaya de Jijel par le fait d’une gestion hasardeuse, c’est le remue-ménage chez les impénitents partisans de ce chaos. Leur mode opératoire est de se représenter à chaque échéance électorale. Cette fois-ci, et sans déroger à cette règle, ils sont là entrain de tout mettre en place pour reprendre les règnes de cette APC, qui a conduit nombre d’entres eux en justice et mis en demeure l’ex P/APC, qui attend que la cour suprême se prononce sur sa condamnation à une peine de prison ferme.
Certains sont là depuis 2007, d’autres ont pris goût au confort de leurs sièges depuis les dernières élections, pendant que des élus, déçus par la tournure qu’ont pris les événements de leur expérience, semblent s’être résignés à ne plus refaire la même « bêtise ». A quelques mois des prochaines élections, le débat est lancé sur le futur maire et son équipe. Pour les partisans de l’actuel P/APC, « c’est lui qui va être reconduit ». Pour d’autres, c’est son prédécesseur, un jeune ambitieux licencié en économie, qui pourra créer la surprise. « Mais le plus urgent pour El Milia est d’être confiée à un groupe conscient de ses multiples maux », espère-t-on dans les cercles qui se disent meurtris par son état actuel. Dans cette ville, c’est cette situation qui parle d’elle-même du bilan des deux dernières mandatures. D’abord, sur le plan infrastructures, il n’y a qu’avoir l’état de trois jardins publics dans de la ville. L’un n’a plus aucune trace, l’autre est livré à un état d’abandon, après la fin (ou l’arrêt des travaux) et le troisième (le square, datant de le l’ère coloniale) est livré à une végétation touffue des plus sauvages. Le marché de proximité, réduit à un dépotoir insalubre, est un des exemples de cette situation qui semble n’émouvoir personne. Les routes sont dans un état lamentable, l’eau est quasiment rationnée dans l’écrasante majorité des quartiers de la ville, pendant que l’éclairage public est défaillant dans son ensemble. Mais le malheur le plus intolérable reste la situation d’hygiène dans toute la ville, livrée à un état de saleté des plus répugnantes, même si le citoyen a une part de responsabilité dans ce décor malsain. Ce tableau funeste est complété par des odeurs nauséabondes se dégageant des nids de crasse qui ont pullulé dans la ville. Ajouter a tout cela, cette condamnation par la justice de l’APC à payer plus de six milliards de centimes à des entreprises, qui ont pris en charge la réalisation de travaux dans le cadre des PCD, pour des fautes administratives.
Amor Z
Commentaires
Je n’irai pas jusqu'à dire comme, il a dit lui
"My fellow Americans ( Algerians :-)) ask not what your country can do for you; ask what you can do for your country."
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