Manque d’hygiène dans certaines plages de Jijel: Misère et insalubrité estivales
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- Création : lundi 21 août 2017 19:53
- Mis à jour : lundi 21 août 2017 20:02
- Publication : lundi 21 août 2017 19:53
- Écrit par MedSouilah
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C’est un décor des plus apocalyptiques qui règne dans certaines plages de la wilaya de Jijel, polluées à outrance par des comportements scandaleux, faisant fi du respect des mesures d’hygiène les plus banales en plein été.
Le critère le plus commun à toute cette effervescence estivale qui sévit à Jijel et sur sa corniche est le manque de toute notion de propreté. Loin des plages, c’est dans certains restaurants que les mesures d’hygiène sont les plus absentes. Des jeunes mal rasés, en tenue sale et misérable, ne se lassent pas de se comporter de la même manière que dans n’importe quel autre endroit.
Proposant à leurs clients un menu, que Dieu seul sait dans quelles conditions il a été préparé, ils se pressent de servir une clientèle qui n’est jamais exigeante. «C’est sale, trop sale même», lâche-t-on le plus souvent pour dénoncer cet état des lieux des plus déplorables. Des couches épaisses de crasse noirâtre, mêlées à de la graisse cuite, couvrent le sol dans des salles et des terrasses que le va-et-vient des clients a fini par transformer en de véritables capharnaüms. Outre la saleté, le désordre et l’anarchie sont les maîtres absolus dans ces lieux censés accueillir des clients dans les meilleures conditions.
«Mais on n’exige rien, on mange, on paie et on part sans manifester le moindre mécontentement ou faire la moindre remarque», se désole-t-on. Dans ces conditions, c’est le client qui accepte de ne pas être roi. «Il n’est point exigeant du moment qu’il accepte d’être servi dans ces conditions», rétorquent d’autres. Si certains restaurateurs tiennent à offrir une meilleure qualité de service pour soigner l’image de leurs établissements, notamment au centre-ville de Jijel, la situation tend à être la même quand il n’est plus question de respecter quelques mesures élémentaires d’hygiène. Dans les cafés, les fastfoods, les crémeries, c’est toujours le client qui s’attable sans faire attention à ce qu’il consomme. Et c’est dans ce contexte que l’hygiène est également la grande absente sur les plages, quand ce sont les estivants qui abandonnent tout sur le littoral, une fois leur baignade terminée. Un tas de déchets sont jetés pêle-mêle à même le sable sur des plages, livrées, à leur tour, à leur propre misère.
A Sidi Abdelaziz, des conteneurs et des baraques en roseaux «garnissent» toute la zone de baignade dans un décor des plus hideux. Mais le plus grave est cette absence de toute mesure de dissuasion pour empêcher des estivants d’aller se baigner dans des zones extrêmement polluées, voire dangereuses, en raison du déversement des eaux usées et de produits chimiques toxiques sur leurs rivages. Si cette situation est monnaie courante dans certaines plages, à Azouay, à la cité Bourmel, dans la ville de Jijel, ce sont des matières qui peuvent s’avérer très nocives pour la santé qui y sont déversées.
A l’entrée de cette zone désaffectée, le visiteur est d’abord choqué par l’état misérable d’une cité encore à l’état d’auto-construction. Des garages et des carcasses de maisons, implantées au milieu d’un tas d’ordures et de poussière sont louées dans des conditions qui échappent à tout contrôle des pouvoirs publics, à des estivants venant des wilayas de l’intérieur, qui ne connaissent pas les lieux. Un peu plus loin, le décor est planté par une décharge sauvage qui pollue davantage l’endroit. Sur un sable jonché de détritus, des familles entières, nullement incommodées par les mauvaises odeurs ou ne prêtant aucune attention à ce qui les entoure, s’installent. Leurs enfants se jettent dans une mer qui a perdu toute sa couleur naturelle et dont la plage est interdite à la baignade pour raison de pollution. «On aurait pu avertir les gens par des affiches les mettant en garde contre le risque de baignade dans cette plage», fait remarquer un visiteur, resté stupéfait devant l’état d’insalubrité et de pollution de ce littoral.odejjijel.org
El Watan 21/08/2017 Par Amor Z.
Jijel : El Aouana
Des plages polluées
En pleine saison estivale en ce mois d’août, les espaces publics de la wilaya de Jijel croulent sous les ordures .En ville, sur les plages, à la montagne, les ordures sont partout et en quantité. Ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur année après année, est nettement plus perceptible sur les nombreuses plages que compte la wilaya. Elles sont souillées par les jets délibérés de bouteilles et de sacs en plastique, de différents détritus et de déchets ménagers qui pour certains feront partie du décor pendant plusieurs années si des campagnes de nettoyage rigoureuses et régulières n’étaient pas organisées au plus vite. Les décharges publiques se sont, désormais, fait une place au milieu des parasols, parmi les familles. Le phénomène semble irréversible puisque, au bout de plusieurs années, une amélioration dans les habitudes des estivants devrait se faire sentir et non une régression. C’est malheureusement à cette dernière que l’on assiste, aujourd’hui, en voyant défiler sous nos regards toutes sortes de comportements inciviques et irresponsables. A la plage d’El Aouana a l’ouest de Jijel, par exemple, une plage enchanteresse qui se situe sur le littoral ouest de la ville de Jijel et qu’on croyait, il y a encore quelques années, la moins touchée par la pollution vu son éloignement, subit, désormais, le même sort, elle est même devenue la plage la plus polluée de la côte ouest. Cette plage qui accueillait des touristes en masse, affiche les mêmes signes de détérioration que les plages du littoral Est. Le décor est le même : des bouteilles et des détritus jonchent le sol et la mer, des estivants cohabitent avec les amas d’ordures, des comportements irresponsables dénués du moindre souci de préservation des espaces naturels. On ne peut que se prendre la tête entre les mains et se demander si ces spectacles désolants, perceptibles sur tous les lieux d’estivage font réagir un tant soit peu les autorités auxquelles incombe le premier rôle de préserver les plages et autres sites touristiques. A voir l’état de ces plages, la réponse est non. C’est l’avis d’un baigneur, la cinquantaine bien entamée, qu’on a rencontré sur la plage d’El Aouana : « la situation qui caractérise nos plages et nos villes aujourd’hui est l’œuvre incontestable des autorités qui n’accomplissent qu’un travail infime dans la préservation de l’environnement et la sensibilisation du citoyen au respect de la loi, alors qu’elles sont censées faire régner la discipline et l’organisation ». Ce baigneur, comme beaucoup d’autres, estiment qu’au-delà de l’incivisme, les décideurs des APC sont complètement passifs devant la catastrophe que vivent nos plages et nos villes. « Nos plages ne reprendront leur aspect naturel qu’avec l’implication de l’Etat qui doit faire respecter la loi et mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour instaurer une culture écologique », ajoute le quinquagénaire qui se sert d’une vielle citation française pour pointer du doigt le ‘’laisser-aller’’ des autorités et l’application molle des lois : « Faire une loi et ne pas la faire exécuter, c’est autoriser la chose qu’on veut défendre ». En d’autres termes, « la négligence » des autorités favorise « l’indifférence » des citoyens. En plus du rôle coercitif que doivent assumer les autorités, un investissement matériel doit accompagner la sensibilisation du citoyen, comme la mise en place de poubelles et de décharges légales qui sont quasi inexistantes, surtout au niveau des plages. Nombreux sont les citoyens qui, en dépit de leur bonne volonté et de leur civisme, sont contraints d’abandonner leurs déchets sur la plage, faute de poubelles. Les campagnes de nettoyage , même si elles ont lieu, ne sont que des « façades » et ne contribuent en rien à la réduction de l’impact de la pollution sur les plages et les villes. Sans les initiatives de quelques associations, la situation serait plus dramatique encore.odejjijel.org
L’Est Républicain 21/08/2017 Par M.Bouchama
Commentaires
Pour ce qui est de "nostalgie" qui ne doit pas me connaître ou se souvenir de moi, j'ai deviné qui il est tout simplement à partir de ses commentaires bien qu'il soit légèrement plus âgé que moi.
Pour ce qui est "de répondre aux questions et proposer des solutions citoyennes viables", il faut savoir que des jijelnautes ont beaucoup contribué par leurs écrits et réflexions à la prise de certaines décisions utiles à Jijel et ce en dépit de certaines "résistances" et passivité.
Hélas, il y a ceux qui interviennent seulement pour saboter ce journal.
Je penses qu'il est temps de mettre fin à ce calvaire journalier.
Un travail chargé pour rien...
A la fin, ils viennent juste pour insulter ou encore pire...
J'en ai marre !
L’hébergent prendra fin en octobre 2017 et je pense à rejoindre mes amis qui avaient déserté, comme je te l'ai si bien expliqué.
Puisqu'ils nous accusent du pire: Du plagiat, des erreurs d’orthographe etc...
Et, bien qu'ils aillent lire ailleurs...
Nous critiquer d'avoir repris les articles des journaux... Voici ce que m'a envoyé jijeljijel à l'instant...
Bonsoir Mohamed,
El Watan du 23 aout 2017 a pubié un article sous le titre "
Source de Lemchaki, à Jijel
Entre mythe et réalité scientifique
voici le lien:
http://www.elwatan.com/regions/est/jijel/entre-mythe-et-realite-scientifique-23-08-2017-351426_130.php
Par ailleurs la page facebook Jijelnews a publié, le 22 aout 2017 une vidéo dont la 1ère partie est relative à Aîn Lemchaki.
Pouvez vous publier sur Jijel Info l'article d'ElWatan ainsi que la partie de la vidéo qui traite de cette source intermittente.
Vous trouverez en pièce jointe , une capture d'écran de la page de Jijelnews qui traite de de cette vidéo
Amitiés
Jijelnews .PNG
NB: Pour écrire ce sujet, il faut d'abord convertir la vidéo, l'héberger sur youtube et enfin sur le portail...
Ces sujets sont souvent transmis aussi par des amis qui sont correspondants dans les journaux, comme celui d'ewlatan
Enfin, je pense à mettre fin à ce calvaire...
En fait, un travail chargé et un travail NOBLE doublé d'une volonté d'ACIER. ILS n'ont qu'à aller lire et médire ailleurs. Il ne faut surtout pas jeter l'éponge. Le travail sérieux devrait commencer après cet été exceptionnellement chargé de tous les excès destructeurs. Essayons de voir comment préserver ce qui reste et reconstruire. Le moment est venu, comme pour un arbre d'élaguer et d et de tailler pour que tout reparte
Perso, je ne connais personne sur ce forum....mais cela ne m'empêche pas de faire de mon mieux pour participer aux propositions pour améliorer la vie de mes compatriotes....
Sachant par ailleurs, que je ne retire aucun bénéfice, ni aucune gloire, comme tous ceux qui contribuent tous les jours....
Bonne soirée
Foughali
PS; notre ami "nostalgie " est en effet un enfant de chez nous et un chic type ....
Même le pseudo de nostalgie contient l'algie, cette douleur (ou ce mal ... du pays) pouvant être amère.
Amin Maalouf définit à sa façon cette nostalgie amère "le pays dont l'absence m'attriste et m'obsède, ce n'est pas celui que j'ai connu dans ma jeunesse, c'est celui dont j'ai rêvé et qui n'a jamais pu voir le jour."
Nostalgie habitait ton quartier.
Jijel était une daïra (sous-préfecture) coquette, riante et propre.
Devenu Wilaya (Préfecture) vers le milieu des années 1970, la situation a commencé à se dégrader progressivement, avec la construction d'immenses cité HLM qui ont ravagé le "poumon vert" de la ville allant de l'Hôpital Civil jusqu'aux contreforts de Mezghitane dans un trois quart de cercle de près de 4 km de rayon multipliant ainsi la surface urbaine initiale par un facteur de 7.
Ajoutez à cela l'énorme boum démographique, la perte de repères sociaux-culturels qui faisaient la cohésion et l'originalité de la ville, l'afflux massif d'estivants en été pour un parc hôtelier très maigre...et d'autres facteurs et phénomènes et vous avez ce que vous voyez sur ces photos choquantes.
Un copain blagueur te dirait de changer de navigateur!
Et pourquoi pas changer de décodeur et de bracket !!!
Bonne soirée
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