Jijel: Les enjeux lucratifs de la location de la saison estivale
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- Création : mardi 12 juin 2018 18:25
- Mis à jour : mardi 12 juin 2018 18:27
- Publication : mardi 12 juin 2018 18:25
- Écrit par MedSouilah
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Le squat des plages a ses enjeux à Jijel. Chaque saison estivale, le même phénomène revient avec son lot d’assurance de la part des autorités promettant de faire barrage à toute tentative d’accaparement des zones de baignade. Mais la réalité a souvent été toute autre, puisque les mêmes individus reviennent à la charge, plantent leurs parasols, louent chaises et tables et délimitent leurs espaces pour en faire des parkings tout au long du littoral.
Si à la saison passée les services de sécurité ont fait montre d’une détermination sans précédent dans la lutte contre ce fléau en opérant plusieurs saisies du matériel des plages tout au long de la période estivale, cette année, c’est encore l’appréhension.
«On observe encore, mais au vu de ce qui se passe déjà dans certaines plages, je crois que nous allons faire face aux mêmes hordes de squatteurs qui risquent de perturber la quiétude des estivants», proclame un initié au rouage de ce fléau. Notre interlocuteur fait part de cette appréhension pour avoir été témoin des tentatives ratées de mettre de l’ordre dans le marché de location des parasols à Jijel. «Les mêmes figures reviennent chaque saison, ce sont elles qui tirent les ficelles dans l’ombre, on n’y peut rien, mais c’est comme ça», affirme-t-il. Selon ce qui se murmure, une dizaine d’individus ont, en effet, pris les rênes de ce commerce lucratif de la location du matériel des plages dans cette ville. «Ils dictent leur loi», lance-t-on sans détour.
A Jijel, l’enjeu est grand dans ce marché qui n’obéit à aucune règle de concurrence commerciale. Et pour cause, les tentatives de lancer des consultations pour l’attribution d’espaces pour la location du matériel dans les zones de baignades a souvent buté contre cette réalité. «Certains espaces vont être attribués de gré à gré, d’autres par voix d’adjudication», laisse-on entendre à Jijel pour cette saison. D’ici l’arrivée des premiers groupes d’estivants après l’Aïd, l’appréhension est de mise.
Les premières tentatives d’accaparement des espaces dans les plages ont été visibles bien avant le mois du Ramadhan. Les premiers rayons de soleil d’été ont encouragé les impénitents squatteurs à planter leurs parasols à Kotama et ailleurs. Doucement, mais sûrement, ils avancent discrètement pour tenter de faire main basse sur les espaces qu’ils ont déjà délimités par le passé. Leur expérience dans ce domaine leur donne une large marge de manœuvre pour imposer leur diktat dans un contexte où la location des parasols est devenue le principal enjeu lucratif de l’été. De même d’ailleurs que l’accès aux plages devient l’apanage d’individus très initiés à ce marché, ce qui leur permet de dicter le prix qui leur convient aux baigneurs.
Amor Z.
Commentaires
Il y a plusieurs hypothèses
1- On veut acheter la paix sociale
2- l'état est trop faible et n'a plus les moyens de faire respecter les lois de la république
3- les autorités locales ont des intérêts dans ce BIZNESS...
4- la population doit se prendre par la main pour lutter contre cette hogra !
Voire plus ?
Bonne journée
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