Aires de jeux et jardins à Jijel: Des structures livrées à l’incivisme
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- Création : lundi 26 novembre 2018 17:56
- Mis à jour : lundi 26 novembre 2018 17:56
- Publication : lundi 26 novembre 2018 17:56
- Écrit par MedSouilah
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Après avoir servi d’aires de jeux pour des jeunes sportifs qui ne trouvent pas de terrains pour s’adonner à leur sport favori, voilà que les terrains Matico n’ont plus d’utilité.
Le saccage et la destruction des biens et autres infrastructures d’utilité publique sont devenus un acte anodin à Jijel. Outre leur abandon par une gestion qui en dit long sur le laxisme des uns et l’irresponsabilité des autres, des terrains de sport de type Matico, des aires de jeux pour enfants ou encore des abribus, voire des jardins publics, ont subi ici et là des actes de pillage par des mains destructrices, portant un coup fatal à des infrastructures qui ont coûté de l’argent au Trésor public.
On peut, dans ce cadre, citer les terrains de sport de type Matico qui se trouvent à l’entrée est de la ville de Jijel, livrés à un état d’abandon depuis de longues années. Après avoir servi d’aires de jeux pour des jeunes sportifs qui ne trouvent pas de terrains pour s’adonner à leur sport favori, voilà qu’ils ne sont plus d’aucune utilité.
Des aires de jeux pour enfants et des terrains de même type ont subi le même sort à El Milia, lorsque ces infrastructures, implantées dans des quartiers de la ville, ont disparu après avoir été brutalement saccagées ou bousculées par des constructions illicites. De ces terrains, il ne reste plus rien. Juste des traces.
Dans les cités de Lemridja, du 18 Février et de la zone nord où ils ont été réalisés, c’est la désolation qui s’offre aux yeux, quand on assiste à ces terrains totalement dévastés. Tous ont subi les mêmes actes de saccage. Cet incivisme criminel est allé encore s’attaquer à des abri-bus, qui ont subi les mêmes assauts.
Dans les quatre coins de cette même ville, ces installations n’ont jamais servi à rien. «Ils ont juste bouffé de l’argent», s’indigne le commun des gens. Installés il y a quelques années, ils n’ont pas tardé à être saccagés dans un même élan de destruction. Des bancs publics installés sur des trottoirs et dans un jardin public, qui a lui-même disparu à peine après avoir été ouvert, près de la station Naftal, à El Milia, ont également fait les frais de cet incivisme.
Les bancs ont été renversés et cassés, tandis que le portail du jardin a disparu, probablement volé par des mains agissant de nuit. Et dire que ces infrastructures ont été mises en place pour aider les petits enfants, les jeunes et les citoyens d’une manière globale à avoir à leur disposition des moyens de distraction, de jeux et de repos. Le résultat en a été autre, puisque, sous les coups de boutoir d’un incivisme cruel, ces infrastructures n’ont été qu’inscrites sur le registre des réalisations qui n’ont pas résisté à cette furie destructrice.
Amor Z.
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