Aménagement du front de mer à Jijel. Projet d’une deuxième tranche à Bordj Echetti
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- Création : vendredi 7 juin 2019 11:51
- Mis à jour : vendredi 7 juin 2019 11:51
- Publication : vendredi 7 juin 2019 11:51
- Écrit par MedSouilah
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L’espace, qui attire beaucoup de monde en été, mérite d’être mieux valorisé, avec des commerces et non des cabines sahariennes rappelant des bureaux de chantier.
La deuxième tranche du front de mer de Bordj Echetti, au nord de la ville de Jijel, vient de faire l’objet d’un appel d’offres de la direction des travaux publics. Il s’agit de la réalisation de travaux de protection et d’aménagement du rivage du front de mer sur 550 mètres. La première tranche, déjà réalisée et qui reçoit désormais des centaines de familles venant déambuler, a été bien accueillie.
Toutefois, en l’absence d’équipements d’accompagnement, en matière de restauration notamment, les lieux ne servent qu’à se dégourdir les jambes ou à se reposer sur les quelques bancs disponibles ou les gradins qui mènent vers «Essour», des restes d’une muraille datant de plusieurs siècles et dont le prolongement menait à Bordj Echetti (qui n’existe plus) rebaptisé Fort Saint-Ferdinand par les Français.
Il faut dire que cet espace, qui attire beaucoup de monde, particulièrement en ces soirées de Ramadhan, ou encore durant la saison estivale, mérite d’être mieux valorisé avec des commerces qui cadrent avec ce littoral et non des cabines sahariennes qui ont été dressées, rappelant beaucoup plus les bureaux d’un chantier qu’autre chose.
Pourtant, des structures légères en bois ou bien alliant aluminium et verre existent pour répondre aux besoins. D’aucuns, par ailleurs, espèrent que les insuffisances relevées dans la réalisation de la première tranche soient corrigées. Il est étonnant de constater que sur un si grand espace qui attire des milliers d’estivants, il n’y ait pas de toilettes publiques, alors que le sous-sol aurait pu les accueillir facilement.
Dans les discussions, les riverains s’étonnent encore que pour un aménagement en bord de mer, une pente ait été privilégiée pour l’évacuation des eaux pluviales, vers la route (avec les risques d’inondations durant l’hiver) que vers la mer pourtant si proche.
D’un autre côté, et vu la hauteur du mur de soutènement côté mer, on regrette qu’on n’ait pas aménagé des locaux de restauration sous la plateforme, avec parfois des baies vitrées donnant sur la mer, et de n’aménager que des escaliers pour y accéder et éventuellement des monte-charges pour servir les clients sur l’esplanade.
Ce qui permettra de garder l’espace de circulation libre. Si malgré tout, on ne peut qu’applaudir cette programmation, on ne peut s’interroger sur le sort du projet de la trémie de la place dite du «Bateau» qui attend un dépoussiérage.
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