Rêves et illusions...
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- Création : dimanche 3 mai 2015 21:17
- Mis à jour : dimanche 3 mai 2015 21:24
- Publication : dimanche 3 mai 2015 21:17
- Écrit par MedSouilah
- Affichages : 2557
Un jour si je me barre, Plus de pilier de bar,
Seddik pathétique, Harcelé par les flics,
Mes amis et leurs pics,
Ouais… !
Accoudé à la table, Calé comme un minable,
Ma faute, je suis coupable…
Quand la chance me donnait, Alors je m’en foutais,
Elle m’a abandonné…
Ouais.. !
Comme y a pas de boulot, Alors les longs dodos,
Me mettent mon Vieux à dos…
Rejeté par mes sœurs Conspué par mes frères,
Mais jamais par ma mère…
Ouais.. !
Quand des fois elle me dit, Passe dans l’après-midi,
J’ai caché des gâteaux, Mange-les dans le secret,
Mon grand et sois discret,
Sinon mes sœurs l’air sombre, Me mordent avec leurs ombres…
Ouais.. !
Dans mes rêves éveillés, J’ai vu la terre Promise,
Pas celle du Vrai Moïse, Mais celle de Jacques et Louise,
Ouais.. !
Alors je m’en irai, Affronter la galère,
Le cœur bien déchiré, Harrag comme tant de frères,
Traverser les hautes mers, Découvrir ces mystères,
Bénis selon lesquels, On devient un Héro,
Aller planter la pelle, Ramasser les euros….
Daoud NAFA
Drancy
Commentaires
Pour un retour.....tu as fait fort !!!
On aimerait bien t'entendre la chanter ta belle complainte...
Bien entendu.....dans le registre Rap!
Bon retour sur le portail.
Foughali.....
Dans une forme inhabituelle, voilà une belle histoire.
Les sentiments y sont nombreux et malgré la rudesse du propos et la désespérance, il y a la douceur maternelle.
Bravo
ça me fait rappeller : L'ennemi de Charles Baudelaire
Omniprésent, étouffant, il se révèle douloureusement à chaque étape de la vie en y imposant un bilan désespérant.
Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
- O douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
Selon Paul Claudel , auteur du XXe siècle,
L’objet de la poésie, ce n’est donc pas, comme on le dit souvent, les rêves, les illusions ou les idées. C’est cette sainte réalité, donnée une fois pour toutes, au centre de laquelle nous sommes placés. C'est l’univers des choses invisibles. C’est tout cela qui nous regarde et que nous regardons.
Bravo Daoud
Merci pour le partage !
Un grand plaisir de te revoir parmi l'équipe...
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