Cependant, les décisions de fermeture semblent ne pas concerner encore le secteur de la formation professionnelle, qui continue ses activités. “Nous n’avons rien reçu”, s’est borné à réagir le directeur d’un centre de formation professionnelle. Nos tentatives de joindre le directeur de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels sont restées vaines.
Il y a lieu de rappeler que plusieurs arrêtés de suspension des activités des structures de loisirs et des centres d’enseignement privés ont été signés par le wali pour tenter de briser la chaîne de contamination du variant Omicron, dont l’installation rapide fait l’actualité sanitaire à l’échelle nationale et locale.
Des médecins impliqués dans la prise en charge directe des malades contaminés arrivant dans les services de consultation font néanmoins état de symptômes plus légers de ce variant. “C’est bénin, ce sont des malades qui présentent des symptômes qui disparaissent au bout de quelques jours sans complication. Mais les mesures de prévention et surtout la vaccination sont indispensables pour se prémunir contre la propagation du virus et ses éventuelles complications”, confie Dr Bousmid Rabah de l’EPSP de Sidi Marouf. Pendant ce temps, la vaccination continue de mobiliser les services de la santé pour recevoir les personnes se présentant pour prendre leur dose de vaccin dans les meilleures conditions.
De nouvelles doses du vaccin AstraZeneca ont été acquises par les services chargés de la vaccination. Elles sont mises à la disposition des citoyens désirant se faire vacciner, alors que le ministère de la Santé a décidé de lancer une nouvelle campagne de vaccination. Cette campagne concerne également le secteur de l’éducation, dont le personnel semble ne pas se bousculer pour se faire vacciner, selon les échos parvenus des établissements scolaires. C’est également le cas pour les jeunes, qui affichent une nette appréhension à l’égard de cette opération. “Mais pourquoi se faire vacciner, nous sommes jeunes”, lancent des jeunes.
Amor Z.